Vous êtes une personne avec IMC et vous avez un frère ou une sœur ou plusieurs, nous souhaitons recueillir vos réflexions. Merci de témoigner en répondant à ces quelques questions. Vos réponses sont destinées à être publiées sur le site et resteront anonymes. Votre témoignage pourra peut-être aider d’autres personnes. Évoquez les différents sentiments ressentis au cours du temps.
Vous pouvez retrouver le questionnaire témoignage et y répondre si vous le souhaitez.
Je m’appelle (un prénom fictif) Hélène, je suis une femme de 41 ans.
Constitution de la famille :
Une mère, un père, une demi sœur (pas la même mère)
Vos relations avec ce frère ou cette sœur dans votre petite enfance ? :
Ma demi-sœur est née lorsque j’avais 14 ans.
Vos relations avec ce frère ou cette sœur à votre adolescence ? :
Au départ, j’ai été très contente de sa naissance étant fille unique. Je me souviens de vacances avec elle et sa mère à la Baule, j’avais 18 ans et elle 4 ans, j’ai été triste car elle pouvait courir et moi non, par ailleurs elle ne comprenait pas mes rires incontrôlables lorsque j’écoutais Étienne Daho, mon chanteur favori qui me faisait rêver. Sa mère m’a renvoyée chez moi car elle ne comprenait pas mes rires incontrôlés qui la perturbaient ainsi que ma demi-sœur. J’ai éprouvé de la haine envers elles parce qu’elles n’ont pas essayé de me comprendre.
Vos relations avec ce frère ou cette sœur aujourd’hui ? :
Mes relations sont restées très conflictuelles, je n’ai pas pu faire d’études et elle est professeur.
Je suis très jalouse d’elle et j’ai beaucoup de mal à communiquer avec les autres.
Par ailleurs, je peux dire que nous avons eu aussi de très bons moments ensemble.
Comment la cellule familiale s’est construite au fur et à mesure du temps ? :
Finalement, beaucoup de conflits dus à un père qui a eu deux enfants (moi) et une 2ème fille avec une autre femme que ma mère, des éducations différentes qui n’ont pas arrangées les choses.
Que souhaitez-vous ajouter ? :
Pourtant j’ai été très contente de jouer mon rôle de grande sœur. Elle m’a aussi beaucoup aidée et elle a joué son rôle de petite sœur en m’écoutant et aussi en m’aidant.
Ma petite sœur était malheureuse que je puisse souffrir de mon handicap, de sa relation avec moi due à ma difficulté de communication. Finalement sa mère nous a séparées pour le bien soi disant de sa fille et notre tristesse.
Je suis suivie par un psychiatre et psychothérapeute pour arriver à comprendre tout cela.
Nous vous remercions de votre témoignage Hélène.