Bonjour,
Je m’appelle Mathilde BUJEAUD et je suis actuellement étudiante en 4e année de kinésithérapie, à Paris (École de Kinésithérapie de Paris - ADERF).
Dans le cadre de cette dernière année, je réalise un mémoire de fin d’étude.
L’objectif de mon mémoire est de réaliser un état des lieux des pratiques des masseurs-kinésithérapeutes dans la prise en charge des enfants et adolescents de 2 à 18 ans atteints de paralysie cérébrale ayant reçu des injections de toxine botulinique au niveau du triceps sural. Le questionnaire est composé de 28 questions.
Toutes les réponses seront recueillies de façon anonyme et seront utilisées uniquement dans le cadre de mon mémoire.
Voici donc mon questionnaire
Vous remerciant par avance de votre implication, je reste à votre disposition pour toutes informations complémentaires.
Bien cordialement, Mathilde Bujeaud. Janvier 2024.
Dans le cadre d’une étude sur la myopathie spastique des adultes avec paralysie cérébrale, l’équipe BIOTN composée du Dr Maud Pradines (de l’UR 7377 de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC)) et du Pr. Jean-Michel Gracies (CHU Henri Mondor, Créteil) recherche des kinésithérapeutes et des adultes avec PC intéressés par une participation à cette étude clinique soutenue par la Fondation Paralysie Cérébrale. Pour en savoir plus, c’est par ici ➡️ https://bit.ly/3Rg3XjA.
Source : www.fondationparalysiecerebrale.org
Une cordée… C’est un groupe de personnes qui discute par un échange de courrier ou sur un forum, sur une thématique de leur choix.
Vous pouvez aussi répondre au questionnaire-témoignage sur "Parcours scolaire du primaire et du secondaire" si vous le souhaitez. Vos réponses peuvent aider d’autres personnes.
Un questionnaire aussi sur : "Mon parcours lors de mes études supérieures
Je suis : Une femme
Je m’appelle (prénom fictif ou pas) : Solange
Votre âge ? : 36 ans
Quel type d’école ? (école ordinaire, établissement spécialisé, CLIS, autres) :
École ordinaire.
Racontez-nous votre parcours :
Je suis allée en maternelle à partir de la moyenne section.
En maternelle, je ne me rappelle pas de difficultés particulières. En primaire, cela a été plus compliqué : moqueries et frustrations mais le souvenir au final est plutôt agréable.
Alors que je suis en CE1, le directeur de l’école part à la retraite et est remplacé par une directrice qui ne semblait pas ouverte au handicap.
En entrant en CP, nous étions environ cinq personnes à avoir un handicap. Arrivé au CE2, il ne restait plus que moi !
Ce n’est pas faute d’avoir essayé de m’envoyer vers l’enseignement adapté même si je n’y avais pas ma place. Heureusement chacune des psychologues chargées de faire les tests d’aptitudes ont pu les en empêcher.
Avez-vous bénéficié d’une aide ? :
Malheureusement non.
Pourquoi ? :
Je crois qu’à l’époque il n’y avait pas d’intermédiaires : soit l’école ordinaire et tu te débrouilles pour suivre, soit l’école spécialisée.
Plus que le problème moteur, c’est la vision qui m’a handicapée. Une aide pour la lecture au tableau ou la prise d’informations à partir du tableau m’aurait été utile.
Avez-vous rencontré des problèmes avec l’accessibilité ? :
Pas particulièrement.
Les profs, les ami(e)s, votre intégration ? :
Des moqueries mais malgré tout une assez bonne intégration dans la classe même si cela a été difficile parfois.
Qu’avez-vous envie d’ajouter ? :
Rien
Quel type d’école ? (école ordinaire, établissement spécialisé, CLIS, autres) :
École ordinaire
Racontez-nous votre parcours, vos choix :
Je suis allée dans deux collèges, le premier était privé et avait la particularité d’avoir une salle de classe par classe ce qui évitait les changements de salles lors des interclasses.
Puis je suis allée dans deux lycées différents car le premier ne proposait pas de section scientifique.
Avez-vous bénéficié d’une aide ? :
Pas de besoin.
Pourquoi ? :
Du moins le même problème qu’en primaire.
Avez-vous rencontré des problèmes avec l’accessibilité ? :
Non, pour mon cas bien que dans le premier lycée il y avait beaucoup d’escaliers. Une de mes camarades qui utilisait un fauteuil roulant était obligée de demander très souvent de l’aide pour qu’on la porte pour qu’elle puisse se déplacer dans l’établissement. Toutefois, elle obtenait toujours cette aide facilement.
Quels diplômes avez-vous préparés ? :
Bac général.
Les profs, les ami(e)s, votre intégration ? :
L’intégration était un peu délicate mais essentiellement parce que j’étais quelqu’un de très timide et que l’adolescence n’a rien arrangé.
Je suis atteinte d’IMC, née prématurée à 27 semaines de grossesse. Toutefois, si le handicap moteur existe, il est bien compensé. En fait, je marche sur mes deux jambes, utilise des chaussures orthopédiques, une canne parfois et que depuis quelques années.
A l’époque de ma scolarité, je marchais, je courrais même un peu, sautais un peu à la corde à sauter. Les performances étaient moindre par rapport à une personne valide mais rien ne m’empêchait de me déplacer. Je n’ai même pas été dispensée de cours d’EPS (sauf pour le bac), les enseignants adaptaient leur barème de notation préférant mettre l’accent sur la participation, la relation aux autres que sur la performance.
De fait, si problèmes il y a eu, c’était bien par rapport à la mal voyance. En effet, si au niveau moteur on pourrait presque réduire le handicap à une boiterie ce qui fait peu. Du coté vue, un seul œil est fonctionnel et encore il est affublé d’une très forte myopie qui n’est pas entièrement compensé par les lunettes (acuité vue corrigée de l’ordre de 3 dixième).
La suite du parcours de Solange
Nous vous remercions de votre témoignage Solange.