Bonjour,
Je m’appelle Mathilde BUJEAUD et je suis actuellement étudiante en 4e année de kinésithérapie, à Paris (École de Kinésithérapie de Paris - ADERF).
Dans le cadre de cette dernière année, je réalise un mémoire de fin d’étude.
L’objectif de mon mémoire est de réaliser un état des lieux des pratiques des masseurs-kinésithérapeutes dans la prise en charge des enfants et adolescents de 2 à 18 ans atteints de paralysie cérébrale ayant reçu des injections de toxine botulinique au niveau du triceps sural. Le questionnaire est composé de 28 questions.
Toutes les réponses seront recueillies de façon anonyme et seront utilisées uniquement dans le cadre de mon mémoire.
Voici donc mon questionnaire
Vous remerciant par avance de votre implication, je reste à votre disposition pour toutes informations complémentaires.
Bien cordialement, Mathilde Bujeaud. Janvier 2024.
Dans le cadre d’une étude sur la myopathie spastique des adultes avec paralysie cérébrale, l’équipe BIOTN composée du Dr Maud Pradines (de l’UR 7377 de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC)) et du Pr. Jean-Michel Gracies (CHU Henri Mondor, Créteil) recherche des kinésithérapeutes et des adultes avec PC intéressés par une participation à cette étude clinique soutenue par la Fondation Paralysie Cérébrale. Pour en savoir plus, c’est par ici ➡️ https://bit.ly/3Rg3XjA.
Source : www.fondationparalysiecerebrale.org
Une cordée… C’est un groupe de personnes qui discute par un échange de courrier ou sur un forum, sur une thématique de leur choix.
Vous êtes une femme atteinte d’infirmité motrice cérébrale et vous avez eu un enfant.
Merci de partager avec nous votre expérience !!!
Vous pouvez retrouver le questionnaire témoignage et y répondre si vous le souhaitez.
Je m’appelle Carole, je suis une femme de 22 ans.
Mon âge aujourd’hui : 22 ans
La date de votre accouchement : 22/12/2009
Est-ce votre premier enfant ? : oui
Quelles étaient vos questionnements ?
Étant jeune (19 ans à l’époque) et ne connaissant vraiment rien à la petite enfance, aux bébés et à la grossesse, je me posais beaucoup de questions en voyant mon corps changer, et je me demandais surtout vais-je être à la hauteur ? Est-ce que je serais capable d’élever un en enfant, de mener à terme ma grossesse...
Avez-vous eu les renseignements dont vous aviez besoin ? :
Non satisfaisant
Comment cela s’est-il passé ? :
Très rapide. Durant les cours de préparation à l’accouchement, on nous avait préparé aux longs accouchements, toutes les étape etc... Du moment où j’ai perdu les eaux à la naissance de mon fils, il s’est écoulé 3 heures. L’accouchement s’est bien passé mais j’ai toujours gardé en moi un sentiment de frustration : je ne me suis pas trouvée actrice de mon accouchement, on m’a tout imposé... Même si la sage-femme était vraiment géniale.
Y avait-il une équipe spécifique ? :
Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est que je n’ai vu que trois personnes : l’anesthésiste, la sage-femme et mon gynécologue-obstétricien.
De quelles aides pratiques avez-vous eu besoin ? :
La première chose était la présence de mon conjoint car psychologiquement, c’est la seule personne qui a su m’apaiser, trouver les mot et faire de ce moment un beau moment. Je ne peux pas vraiment dire les conseils de la sage-femme car dès que je cherchais une position pour me soulager, j’étais vite remise dans la position initiale ce qui ne me convenait pas...
Quelle a été la participation de votre conjoint ? :
Du début à la fin, il m’a soutenue psychologiquement, car c’était pour moi un vrai moment de panique où tout devenait concret.
Avez-vous eu besoin de l’aide d’autres personnes ? :
Personnellement non, mais la sage femme venait quand même me replacer et vérifier que le travail se passe bien. C’est mon gynécologue-obstétricien qui a pris le bébé au moment de l’expulsion.
Que souhaitez-vous ajouter ? :
Qu’avec le recul, j’aurais voulu qu’on me laisse plus d’autonomie pour me sentir actrice de mon accouchement, qu’on me laisse être à l’écoute de mon corps... enfin sur le plan psychologique ou durant les cours de préparation à l’accouchement et mon séjour, un suivi aurait été bien pour moi, mais je n’ai pas osé faire la démarche par moi même...
Nous vous remercions de votre témoignage Carole